Documentation v2.0065 de  imeteomaps :

https://imeteo.ca/html/imeteomaps.html

Par : André Méthot

 

A)   Mise en garde concerant les prévisions et les observations :

 

Cette interface est offerte gratuitement afin de rendre disponible les prévisions numériques du temps produites par les Opérations du Centre Météorologique Canadien (CMC, Environnement et Changements Climatique Canada,  ECCC),   ainsi que celles de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), aux États-Unis et le centre Européen ECMWF),  ainsi que certain produits d’observations satellitaires (GOES) offert par le  UniDATA (UCAR) sur leur site THREDDS et enfin la foudre en provenance de  Blitzortung.    

 

Les données sont utilisées afin de produire des images géoréférencées qui sont ensuite offerte à l’interface imeteomaps.  Les données sont modifiées le moins possible,  sauf lorsque requis.  

 

Ces informations sont produites de bonne foi, de manière complètement automatisée et sans aucun contrôle de qualité,  autre que celui qui est fait bien en amont au CMC, à la NOAA ou au Centre Européen (ECMWF),  et autres sources.   Ces informations ne se substituent en rien aux avis et avertissements produits et transmis par les opérations du Service Météorologique du Canada (ECCC), du National Weather Services des États-Unis (NOAA), et ainsi de suite pour les autres organismes de services métérologiques, sur leurs territoires de responsabilités respectifs.

 

   En cas de disparité entre les informations présentées à cette interface et les prévisions officielles, les avis et les avertissements d’ECCC ou de la NOAA,  il est clair que les produits, avis et avertissements des autorités gouvernementales ont toujours préséance.   

 

Vous êtes invité à prendre connaissances des termes et conditions d’utilisation de cette interface,  disponible directement au site :   https://imeteo.ca/html/imeteomaps.html  ou en pressant sur le bouton hamburger (3 lignes horizontales) tout en haut à l’extrême gauche de l’interface.

 

B)   Généralités :

 

Introduction à la version 2.0065 (Juin 2023):

 

Cette version permet d’introduire l’imagerie satellitaire, la Foudre et les données Radar (nouveau ).   Il s’agit d’un gros changement dans la mécanique interne puisque le temps de validité de ces produits est axé sur le passé, alors que les systèmes de prévisions sont portés vers le futur…   et aussi,  la grandeur des pas de temps se comptent en minutes dans le contexte des Radars et satellites,  et en secondes pour la foudre,  alors que pour les modèles c’est l’heure qui est l’unité typique.    Cela fait en sorte que la difficulté monte d’un cran, lorsqu’il s’agit de recherche de temps valides superposables, ou d’associations appropriées de couches 1 et 2,  dans l’effort de jumelage de l’information. 😉   Cette version comporte peu de changements en ce qui a trait aux systèmes de prévisions en tant que tels.   On notera que la bannière d’affichage de temps valide se dédouble parfois afin de montrer distinctement le temps valide des deux couches affichées (nouveau ).  Cela est devenu nécessaire puisque les temps valides de certaines couches associées peuvent différés légèrement (les satellites sont aux 5 minutes alors que les Radars sont aux 6 minutes… leur temps valides coïncident deux fois par heure seulement).   Un affichage explicite des temps de validité dans ces situations est donc de rigueur.  

 

Lors de votre deuxième démarrage de cette nouvelle interface,  vous noterez une nouveautéL’interface conserve désormais vos dernières sélections de Systèmes-de-prévision et de Cartes-météo de manière à pouvoir vous redonner ce contexte à votre prochain redémarrage.  Le mode d’animation (voir Menu Couche section E-,  dans ce document)  intercalé ou Superposé est également conservé et redonné lors de votre prochain redémarrage.  Enfin, pour cette version,  on conserve aussi les coordonnées (latitudes longitudes) de votre dernier point de clic pour les valeurs (qu’il s’agisse de série temporelle de SpotWx,  de météogrammes (GDPS et ECMWF)  ou de valeurs au points de grilles,  voir section D menu Valeur de ce document) afin de le rendre disponible lors de votre prochaine activation de Valeurs suite à un redémarrage.

 

On peut désormais remettre à jour les dates d’origines en cliquant sur un nouveau bouton :  Date d’origine situé en haut des menus de sélections de dates d’origines.   Les versions précédentes de l’interface y avaient une étiquette inerte, afin d’ identifier les deux menus situés juste en bas.  L’étiquette est demeuré et conserve sa fonction d’identification, mais il s’agit aussi d’un bouton et en y cliquant,  on obtiendra les plus récentes dates d’origines.  Également,  les bannières Interv.  ,   Début  et Fin situés au-dessus des menus de sélections d’Intervalle de début et de fin  respectivement,  sont devenus des nouveaux boutons.  Un clic sur ces boutons remet la variable à sa valeur par défaut.

 

Enfin, on notera également l’introduction de la semi transparence de arrière-plan (nouveau) de la bannière d’affichage du temps valide ce qui en facilite la lisibilité,  en particulier lorsque la carte météo est encombrée,  ou lorsque le fond géographique noir est sélectionné.  La semi transparence a aussi été introduite dans l’arrière-plan du menu des contrôles d’animation (nouveau )  et de pas de temps.

Introduction à la version 2.005 (fin de l’hiver 2023) :

 

La grande nouveauté de cette version est l’ajout de produits du centre Européen,  dont l’acronyme est bien connu : ECMWF .   Ces produits sont très limités en résolution spatiale (par rapport à la grille de calcul du modèle), et temporelle.   Également le nombre de variables offertes est minimal; il s’agit de l’offre gratuite du  ECMWF, dans le cadre de sa politique de données ouvertes.  Il y a donc possiblement certaines imprécisions dans certains produits.  Une section est consacrée à ce sujet à la fin de ce document a la section G .

 

L’autre nouveauté est liée aux sources de données du HRDPS au CMC.  En lien direct avec l’arrêt du service de données grib du CMC pour HRDPS sur grille Polaire Stéréographique, nous avons dû nous tourner (sans jeu de mot) vers le service en format de grille Lat-Lon tournée; grille conforme avec la grille native (grille de calcul) de GEM.


De façon général chaque système de prévision a une projection géographique associée, déterminée lors de la création des images à partir des données du service de prévisions. De manière générale, on tente de conserver la projection géographique offerte par le service de prévision tel que décodée dans le fichier GRIB ou fichier NetCdf.  

 

Les produits du HRDPS de imeteomaps sont encore offert sur la grille Polaire Stéréographique a 2,5km sur laquelle on nous offrait le grib au CMC.  A venir jusqu’à tout récemment, cela n’entrainait aucune interpolation.  Toutefois, à compter de maintenant, le HRDPS sera interpolé  à partir de la grille Lat-Lon tournée (du service de données) vers la grille polaire stéréographique.   On évaluera la faisabilité et la pertinence de faire les produits sans interpolations dans le futur (lorsque le travail d’implémentation de la grille tournée dans l’interface OpenLayer aura été complété).

 

Les données du GFS et du ECMWF sont interpolées (en conservant la projection WGS84,  grille Lon-Lat ordinaire comme le GDPS) vers une résolution équivalente au service grib du GDPS (15km).    Cela est fait uniquement pour des raisons de lisibilité, la résolution du service de donnée de la NOAA (25km) et du OpenData de ECMWF (44km)  étant trop faible pour l’obtention d’une image acceptable sur nos écrans.  Notez que la précipitation y est interpolée en mode plus proche voisin.

 

Introduction générale :

 

·         l’affichage du temps de validité est en date et heure locale pour le fuseau horaire de l’Est (UTC-4  en heure avancée et UTC-5 en heure normale).  On peut déplacer cette bande d’affichage du temps valide au moyen du « click et drag ».

 

·       Aide sur l’interface : un bouton  Aide est disponible sur l’interface.  Son action change complètement la zone des boutons et menus, ajoutant un bouton d’aide au dessus de  chaque bouton et menus existants.  L’activation d’un de ces boutons active l’affichage de l’aide portant sur le menu qui situé juste en dessous, au dessus de la carte météo.  Le tout disparait en cliquant à nouveau sur le bouton Aide.

 

·       Mise à jour des données:  L’interface, fait une mise à niveau régulièrement afin de pouvoir offrir les données les plus récentes en tous temps.  Toutefois, on ne veut pas interrompre les activités en cours lors d’une mise à jour.  La mise à jour sera silencieuse. Les produits Radars, Foudre et Satellites seront mis à jours automatiquement afin d’offrir les plus récents (nouveau). Dans le cas des systèmes de prévisions, les produits ne seront pas mis à jour automatiquement par souci de ne pas interrompre une analyse en cours. En général, il s’agit de le désélectionner et resélectionner un système de prévision pour mettre à jour les dates des passes qui sont disponibles au menu Date d’origine.   Il y a aussi un moyen simple de mettre à jour tous les paramètres temporels ‘a leurs valeurs par défaut…,  en cliquant sur « Init. T »  On peut désormais remettre à jour les dates d’origines en cliquant sur un nouveau bouton :  Date d’origine situé au-dessus des menus de sélections de dates d’origines.   Les versions précédentes de l’interface y avaient une étiquette inerte seulement.  L’étiquette est demeurée, et en y cliquant,  on obtiendra désormais les plus récentes dates d’origines pour les couches 1 et 2.  Il est possible que les paramètres Début et Fin d’animation ainsi que l’intervalle soient modifiés à la suite de la mise à jour de la date d’origine puisque cela est parfois inévitable,  mais la valeur de ces derniers paramètres seront conserver en principe autant que possible, contrairement  a l`action  du bouton Init. T qui replace tous les paramètres temporels à leurs valeurs par défaut..  Suite ‘a une pause assez longue (habituellement plusieurs heures),  sans activités avec l’interface,  il arrive que l’on doive redémarrer la page de manière à rétablir la cohérence entre les menus et la base de données.

 

·       Gestion de l’espace sur l’écran:  Il y a des contraintes d’espace et de stratégies d’ajustement des dimensions des menus, boutons, carte à l’écran, en considération avec l’utilisation sur un téléphone, une tablette, ou sur un desktop.   Cela contraint pas mal les choses.    Cela est toujours en évolution.  

 

·       Sur les deux petites images en bas à gauche :  on retrouve les légendes des deux couches.  On clique dessus et elle diminue en taille.  On clique sur celles-ci et elles reviennent à la taille normale.   Sur le téléphone, on met le doigt dessus et cela laisse plus d’espace pour la carte météo.  On peut également les déplacer et sélectionnant le symbole en flèches croisées entre les deux légendes et en se déplaçant ensuite.

 

·       On peut aussi déplacer la grosse bande d’affichage du temps valide au moyen du « click et drag ».

 

·       Sur petite surface ou sur téléphone, en principe, une bande de défilement verticale est fonctionnelle mais invisible sur le côté droit de l’écran,  en défilant avec le doigt de haut en bas sur le côté droit de l’écran… on peut maximiser la surface de la carte et-ou revenir pour utiliser les menus.   Il est possible que cela ne fonctionne pas sur toutes les marques de téléphone.  Je teste sur un Samsung A5.

 

·       Mode Plein écran :  le mode plein écran s’applique désormais à toute l’interface, incluant les menus du haut.

 

·         Rotation de l’image :  On peut tourner l’image en cliquant tout en maintenant le « shift » enfoncée et trainant le doigt ou la souris de de haut en bas. Une flèche indiquant la rotation de l’image apparait alors en haut à droite.   Il suffit de cliquer sur cette flèche pour remettre l’image à sa position normale.  Avec un téléphone ou une tablette,  il suffit de déposer deux doigts et d’effectuer une rotation pour tourner l’image.

 

·       Sur l’image en haut à gauche :  un + et un -   pour zoom sur la carte…   On peut aussi zoomer avec la roulette de la souris bien sûr.    On peut zoomer à volonté presque, mais on voit rapidement la limite de résolution des données de modèles et il n’est pas intéressant d’y aller au-delà de cette limite selon la résolution du modèle.

 

·       Tout en haut et à l’extrême gauche dans le secteur des menus,  il y a un bouton hamburger (3 lignes horizontales)… cela permet d’aller voir cette documentation,   ainsi que les données radar, ou les séries temporelles,  ou les Tephigrammes d’André Plante.  D’autres items s’ajoutent dans cette section.   On peut désormais changer le background géographique qui donne les repères (routes, villes, lieux)  dans cette section. … il y a plusieurs choix de backgrounds dynamiques  (affichable sous le champs météo) et quelque ensembles de repères (dynamiques) en mode par-dessus ( Contour Stanford et quelques uns notamment de la série CanVec).    Notez que les champs météo sont appliquées par-dessus les backgrounds géographiques.  Dans le cas des champs continues comme la température,  ces backgrounds sont invisibles lorsque l’opacité des données est à 10/10.  On peut changer l’Opacité (voir menu Opac plus loin) pour voir les repères géographique au-dessous. 

 

Autrement lorsque l’opacité est à 10/10 ,  pour les champs continues et colorées comme la température, les seules repères géographiques visibles sont ceux qui sont affichées en mode par-dessus (Contour Stanford et la suite).   Certains sont compatibles (et inclus)   dans le background qui est sélectionné par défaut.   La superposition de ces repères par-dessus les autres backgrounds offerts pourrait générer des incohérences d’écritures et rendre ces repères non lisibles.  

 

On peut donc, au besoin,  retirer les couches de repère géographiques qui sont en mode par-dessus,  lorsque le background est incompatible et visible.

 

 

C)  Menus de sélection de l’image à afficher (3 menus):

 

1-    Menus Systèmes de prévisions (Syst.Prev) :  

 

            Sur la verticale sous « Syst. Prev »

 

·       Il y a deux (2) menus , rangée 1,  et rangée 2 un au-dessus de l’autre, pour deux couches.

·       L’utilisation de la deuxième couche (au menu 2 sur la rangée 2),  permet t’intercaler ou de superposer deux couches différentes. Il est recommandé d’utiliser le mode intercalée (voir menu « Couches »)  lorsque les systèmes de prévisions des couches 1 et 2 sont différents afin d’éviter la confusion.

 

·       La carte météo affichée et visible correspond aux sélections des menus rehaussés en  fonte bleu et surbrillance jaune .  En cour d’animation avec deux couches intercalées , les 5 menus de sélection d’images de la rangé 1 et ceux la rangé 2,  deviendront en  fonte bleu et surbrillance jaune   à tour de rôles à la même cadence que l’affichage, afin de refléter l’affichage des cartes en tout temps. 

 

 

On peut introduire une deuxième couche alternée ou superposées dans l’animation  en sélectionnant un modèle à la couche 2, à la place de void sur la deuxième ligne de menus…ce modèle peut être différent de celui de menu 1 pour comparaison dans la séquence d’animation si le mode d’affichage est intercallé.  

 

Un utilisera la sélection void pour le menu modèle 2 si on ne veut qu’une seule couche… dans la séquence d’animation, et par conséquent c’est la couche 1, qui sera toujours la couche à contenu.

 

Conseil : Donc en sélectionnant la même carte météo et la même date d’origine (lorsque cela est possible), la sélection de deux modèles différents aux menus 1 et 2, permet la comparaison des prévisions des prévisions de deux modèles pour la même date de départ.   Il est préférable de faire cette comparaison en mode intercalé.

 

 

 

RDPS:  modèle régional à 10km de résolution,   jusqu’à 48 heures de prévisions

https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_rdps/readme_rdps_fr/

 

HRDPS:   modèle continental à 2,5 km de résolution sur la portion sud du canada, jusqu’à 48 heures de prévision

HRDPS  E :    HRDPS   sur une fenêtre est.

HRDPS W:     HRDPS sur fenêtre ouest

                   

La grille polaire stéréographique du service de données n’est plus offerte,  on doit donc interpoler les données grib de la grille Lat-Lon vers la grille PS.  La grille PS continentale a 2,5km a été scindées en deux portions égales (Est – Ouest)  afin de limiter la taille des images ce qui est moins exigent sur les ressources de transferts et d’affichages en mode animation.  On peut toujour faire un affichage simultanée des deux régions (juxtaposées) en mode « Couches = superp » en ayant ces deux systèmes de prévisions  sélectionnées sur les rangées 1 et 2 respectivement.

 

HRDPS  S :    HRDPS   sur une fenêtre Sud du Québec

https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_hrdps/readme_hrdps_fr/

 

La grille polaire stéréographique du service de données n’est plus offerte,  on doit donc interpoler les données grib de la grille Lat-Lon vers la grille PS.  Ici on en extrait un secteur de la grille PS continentale a 2,5km  afin de pouvoir se permettre des prévisions horaires tout en limitant les ressources de transfert et d’affichages.

 

HRDPS S1,  HRDPS S2, et HRDPS S3  

https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_hrdps/readme_hrdps_fr/

 

           Même source que ci-haut, sauf que ces fenêtres sont plus locales, afin d’offrir les vents de surfaces avec davantage de résolution  le long du fleuve St-Laurent.    Il existe une version simplifiée de l’interface offrant uniquement ces 3 fenêtres :  imeteomaps_vent :

 

https://imeteo.ca/html/imeteomaps_vent.html

 

 

GDPS :           modèle global 15km de résolution jusqu’à 240 heures (10 jours) sur fenêtre nord-américaine.  Résolution GRB 15km. Passe aux 12 heures.

https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_gdps/readme_gdps_fr/

 

GFS : système global de NCEP (NOAA) un seul zoom sur Amérique du Nord.
Résolution grib: 25km; Cartes aux 6h jusqu'a 240h.  Passes: aux 12 heures.

 

https://www.ncei.noaa.gov/products/weather-climate-models/global-forecast

 

ECMWF: système global de ECMWF (ICF)  un seul zoom sur Amérique du Nord.

Résolution grib: 44km; Cartes aux 6h jusqu'a 240h.  Passes: aux 12 heures.

 

Les données à la sources sont limitées à une fréquence de 3h jusqu’à 144h,  et 6h entre 150 et 240h.   (Voir section G pour les calculs des quantités de précipitations par type).

 

ECMWF3: système global de ECMWF (ICF)  un seul zoom sur Amérique du Nord.  (exactement les mêmes données sources que ECMWF ci-haut). .   (Voir section G pour les calculs des quantités de précipitations par type).



Résolution grib: 44km; Cartes aux 3h jusqu'a 90h.  Passes: aux 12 heures.

 

Étant donné que la disponibilité de ECMWF significativement plus tard que le RDPS (échéance 84h),   le décalage de 6h du ECMWF (90h au lieu de 84h pour le RDPS)  permet la comparaison de deux modèles en mode de temps de départ décalés, jusqu’à l’échéance de 84h du régional.

 

https://www.ecmwf.int

 

 

WCPS : Système de prévision du cycle de l’eau (SPCE, ou en anglais Water Cycle Prediction System).

 

https://eccc-msc.github.io/open-data/msc-data/nwp_wcps/readme_wcps_fr/

 

GOESR CO nouveau :

Pour cette première introduction s’agit d’images qui sont recueillies à partir du site THREADDS d’UNIDATA (UCAR):

 

https://thredds.ucar.edu/thredds/catalog/catalog.html

 

On offre les canaux Visibles et Infrarouges,  02,  et 13.

Ces données satellitaires offertes en proviennent du géostationnaire GOES-Est, à une résolution de 3km (dans le visible et l’infrarouge) aux 5 minutes.   On essayera de dénicher des produits à une meilleur résolution dans le futur.  Les images Satellitaires Continental (sur domaine CO) sont offertes aussi en mode composite avec les données de Foudre de Bliztortung.

 

https://www.blitzortung.org/en/live_lightning_maps.php

 

GOESR NE nouveau :

Même source que ci-haut,  aux 5 minutes également,  sur le domaine appellé NE,  Nord-Est.

 

Toutefois,  le résolution des données sur le domaine Nord-Est (NE) à résolution de 1 km,  pour le canal Visible 02  (résolution de la source est de 0.5km),   et de 2 km pour le canal IR 13 (résolution source 2km).   Il est  possible d’aller jusqu’à 0.5km de résolution pour le canal 02 dans le visible (résolution source).  On évaluera cela dans le futur.

 

Le images du Nord-Est (sur domaine NE) sont également offertes en mode composite avec avec les données de Foudre de Bliztortung.

 

RADAR CO  nouveau:  ( CO pour continental)

Sur un domaine Nord-Americain,   Il s’agit d’extraits de composites Radar offert par le CMC,  où la réflectivité équivalente est convertie en taux de précipitation liquide R) ou solide (S) à une résolution de près de 2km aux 6 minutes.   Un filtre très simpliste d’écho de terrain est offert via les produits Net (R Net  et S Net),  où j’ai retiré la coloration des valeurs les pluie insignifiantes.   On peut afficher le produit complet en alternance avec le produit filtré dans un animation afin d’aider la distinction entre le bruit et le signal dans certains cas…

 

RADAR NE nouveau:  ( NE pour nord-Est)

Sur un domaine ciblée sur le sud du Québec, Il s’agit d’extraits de composites Radar offert par le CMC,  la réflectivité équivalente est convertie en taux de précipitation liquide R) ou solide (S) à une résolution de 1KM aux 6 minutes.   Comme pour l’échelle Continentale, un filtre très simpliste d’écho de terrain est offert via les produits Net,  j’ai retiré la coloration des valeurs les pluie insignifiantes.   On peut afficher le produit complet en alternance avec le produit filtré dans un animation afin d’aider la distinction entre le bruit et le signal dans certains cas… 

 

S’ajoutent des image composées par la superposition des données Radar sur les images GOES,  Visibles (VI)  et infrarouges (IR).

 

 

2-    Menu Carte météo :  

 

               Sur la verticale sous « Carte Météo »:

 

·       Il y a deux (2) menus « Carte Météo », rangée 1, et rangée 2 un au-dessus de l’autre.

·       L’utilisation d’une couche au menu 2 (sur la rangée 2), permet t’intercaler ou de superposer deux cartes différentes dans l’animation.

·       La carte météo affichée correspond aux sélections des menus rehaussés en fonte bleu et surbrillance jaune.  En cour d’animation avec deux couches en mode intercalées , les 3 menus de sélection d’images de la rangé 1 et ceux de la rangé 2, ainsi que les deux menus qui s’appliquent distinctement aux couches 1 et 2 (voir section D) deviendront en fonte bleu et surbrillance jaune à tour de rôle à la même cadence que l’affichage, afin de refléter les paramètres de la carte visible à l’affichage en tout temps. 

 

·       Le but de la rangée 2 est de permettre d’introduire une deuxième couche alternée (intercalée)  ou superposée  dans l’animation  des cartes sélectionnées en rangé 1 en sélectionnant un type de cartes différent au menu 2 (,  ou-et un modèle différent,  ou-et une date d’origine différente) . 

 

·       Il faut que le modèle correspondant au menu 2 soit sélectionné à autre chose que void si l’on veut voir quelque chose là.  Voir menu «  Syst.Prev. »

 

·       Les cartes offertes au menu dépendent de la saison et parfois du modèle ou même du zoom.  L’interface tente de conserver la sélection de carte lors d’un changement de modèle (à l’aide du menu modèle), autant que possible.  Elle conserve également le temps de validité autant que possible.

 

·          Une fois la carte affichée  la légende est mise à jour également.   

 

 

·       Les précipitations sont des cumuls sur des périodes explicitement indiquées dans les légendes ou sur le menu « Interv ».  Ce dernier menu présenté plus loin est situé dans la séquence de menus sur la droite.  Cette valeur de l’intervalle de temps déterminera également la longueur du pas de temps dans l’animation lorsque celle-ci est en mode (menu Ani mod) est sélectioné à :  début.

 

o   Pour le Régional :  les intervalles de cumul offerts sont  3h, 6h, 12h, 24h 

o   Pour le HRDPS :   cela peut être comme le régional (ci-haut,  en hivers) ou 1h, 3h, 6h, 12h  en été sur certains zoom  lorsque les types de précipitations sont absents.

o   Pour le global ; les précipitations sont disponibles sur 6h, 12h, 24h et 48h.  

 

o   Les intervalles seuils et codes de couleurs sont calibrées en fonction de ces durées d’intervalles. 

o   Il s’agit de la quantité accumulée   pour la période qui précède l’heure de validité… 

 

o   Il s’agit de la quantité d’eau équivalente (si c’est de la neige, ou du grésil, c’est le niveau d’eau reçu une fois la neige fondue).   Pour la neige, en moyenne, on peut multiplier par 10 l’équivalent en eau pour avoir la quantité en épaisseur de neige … pour la neige mouillée le facteur est plutôt 5-7,  et pour la neige très sèche à -15C par exemple, le facteur peut s’élever jusqu`a 15… et parfois même plus.

 

o   La sélection d’un intervalle différent à l’aide du menu interv.  (voir plus loin),  aura pour effet de changer la sélection de l’accumulation de précipitation puisque la période d’ACCUMULATION S’AJUSTERA automatiquement EN CONSÉQUENCE.

 

o   La sélection d’un modèle différent peut aussi entrainer un changement automatique de la sélection de l’intervalle et de l’accumulation de précipitation.  L’interface essaye de conserver l’intervalle actuellement sélectionnée toutefois ce n’est pas toujours possible.  Par exemple, lorsqu’il s’agit du RDPS et que l’intervalle est à 3h,  la sélection du GDPS (dont la plus petite intervalle est de 6h)  entrainera automatiquement une sélection de 6h pour l’intervalle des précipitations.   À l’inverse, lorsque l’intervalle est à 6h et le modèle GDPS, la sélection du RDPS conserva automatiquement l’intervalle de 6h du cumul de précipitations.    Il faudra sélectionner 3h sur le menu interv. Si on désire revenir à la sélection de départ pour le RDPS dans l’exemple précédent.

 

o   De manière analogue, la sélection au menu de modèle niveau 2 d’un modèle ayant une période plus longue que celle de celui du niveau 1, peut entrainer un changement automatique de la période de cumul de la précipitation.  Par exemple, si on regarde les accumulations sur 3h avec le RDPS sélectionnés sur les menus de la rangé 1 (niveau 1), et que l’on ajoute le GDPS (minimum 6h) et des précipitations aux menus de la rangé 2 (niveau 2), les accumulations du régional passeront à 6h automatiquement de manière à obtenir une séquence cohérente dans l’intercalage des cartes.

 

·       Conseil : Supposons que les deux menus modèles sont sélectionnés à RDPS, et que la sélection de la date de départ est équivalente aussi.  Le modèle et la date de départ étant les mêmes on peut intercaler deux cartes dans l’animation en faisant des sélections dans les deux menus carte météo :  neige et pluie, par exemple,  sont intéressant à alterner dans ce genre d’animation en mode intercalé (Menu  Couches).

 

On peut aussi utiliser le mode d’affichage superposée (voir Menu Couches plus loin) afin d’obtenir une carte qui combine les nuages et la précipitation.   Il s’agit de sélectionner la carte des nuages sur le menu 2,  et la précipitation sur le menu 1 (de manière à ajouter la précipitation par-dessus les nuages,  et le tour est joué.

 

De façon analogue, on sélectionnera les directions de vent sur le menu 1 et les vitesses de vents sur le menu 2,  afin d’obtenir les flèches de direction par-dessus les couleurs de vitesses de vents.

 

Dans le cas de couches superposées,  on peut toujours jouer avec l’Opacité pour améliorer la visibilité grâce à la transparence.

 

 

Nouveau :   Notez que les nouvelles cartes désormais disponibles sous les systèmes de prévisions RADAR CO,  RADAR NE,  et GOESR, sont décrites dans l’aide sur l’interface. 

 Il s’agit de 

o   sélectionner l’un de ses système de prévisions,

o   d’activer l’Aide au moyen du bouton Radio (voir rubrique 14 du présent document) 

o   et enfin de cliquer sur le point d’interrogation au dessus du menu pour lequel vous voulez plus de détails

 

Ce niveau de détail de la description des cartes météo n’est pas disponible pour tous les produits,  mais pour les plus récents, notamment pour le WCPS.

 

3-    Menu Date départ : 

 

            Sur la verticale sous Date d’origine

 

·       Il y a deux (2) menus Date d’origine , rangée 1,  et rangée 2 un au-dessus de l’autre.  

·       L’utilisation d’une couche additionnelle au menu 2,  permet t’intercaler ou de superposer deux cartes différentes dans l’animation.  Il est recommandé d’utiliser le mode intercalé lorsque les dates d’origine des couches 1 et 2 sont différentes afin d’éviter la confusion.

·       La carte météo affichée correspond aux sélections des menus rehaussés en fonte bleu et surbrillance jaune.  En cour d’animation avec deux couches intercalées , les 3 menus de sélection d’images de la rangé 1 et ceux de la rangé 2, ainsi que les deux menus distinct pour les couches 1 et 2 (voir section D) deviendront en fonte bleu et surbrillance jaune à tour de rôle à la même cadence que l’affichage, afin de refléter l’affichage des cartes en tout temps.  

·       Il faut que le modèle correspondant au menu 2 soit sélectionné à autre chose que void si l’on veut voir quelque chose là.  Voir menu Syst.Prev.

 

 

La date d’origine a un format simple, AAAAMMJJHH (temps universel Z, ou UTC…il faut soustraire 4 heures à l’heure UTC pour obtenir l’heure avancée de l’Est, et 5 heures à l’heure normal de l’Est).   C’est la date et l’heure de démarrage de la prévision…   le GDPS démarre à 00Z  ou 12Z,   les autres à 00,  06, 12 ou 18Z. 

 

Extrait du texte Aide sur l’interface :

Ce menu permet la sélection de la date d'origine (de départ) de la prévison pour la couche 1.

Lors du démarrage de l'interface, les plus récentes dates et heures de disponibilités des produits sont mises à jours. Ce processus prend générales quelques secondes, mais peut prendre jusqu'à 10 ou 20 secondes selon le contexte... Par la suite, il n'est pas nécessaire de redémarrer l'Interface (comme auparavant) afin d'obtenir les plus récentes disponibilités au menu. Le tout se fait automatiquement. Il suffit de sélectionner le système de prévision, et de resolliciter le menu Date d'origine pour voir si il y a du nouveau.
Dans le cas où le système de prévision est déjà sélectionné et actif, il faut Délectionner et resélectionner).


Ce menu devient inopérant lorsque l'animation est en mode Validité fixée (voir menu Anim. mode, sélection Valid). En mode Validité fixée la date d'origine changera au grés de l'animation, puisque cette dernière porte sur les dates d'origines offertes à ce menu. Il est donc jugé impertinent d'utiliser ce menu pendant cette animation.

 

La sélection de ce menu permet l’aller voir les prévisions faites dans le passé (plusieurs passes dans le passé sont conservées et offertes).

 

On peut introduire une deuxième couche alternée ou superposée dans l’animation (l’utilisation du mode superposition est ici probablement impertinent… le mode intercalé est recommandé)  en sélectionnant une date d’origine plus ancienne au menu 2 (différent de celui d’en haut au menu 1)  tout en ayant la même sélection qu’aux menus 1 pour le modèle ainsi que pour la carte.   Cela permet de voir les écarts entre deux prévisions successives.  Dans ce cas, l’Interface doit réduire la plage de temps valide de manière à ne conserver que les temps valides communs aux deux passes de modèles.    Il faut parfois recourir aux menus Début et Fin afin de retrouver toute la plage de valeur de l’animation lorsque l’on revient à un seul modèle.  Rappelons que l’interface essaye de ne rien changer si les sélections en vigueur sont faisables.

 

            Voir menu Anim mode pour un cas particulier…

 

Nouveau :  Un clique sur le bouton Date d’origine  situé juste au-dessus du menu,  rétablira la valeur la valeur automatique de celles-ci.  Notez que dans le cas d’un système de prévision, la disponibilité d’une date d’origine plus récente depuis votre dernière sélection du système de prévision n’entrainera pas automatiquement une mise à jour afin de ne pas déranger votre analyse en cours.   Suite au clique sur ce bouton, la plus récente date d’origine sera rendue disponible sur le menu des dates d’origines.  Il vous suffira de sélectionner la plus récente si vous le désirez.    Par ailleurs, dans le cas de données Radar ou Satellites,   la plus récente date d’origine est mise à jour dans l’animation dès qu’elle est détectée. 


 

D-  Menus spécifiques aux couches 1 et 2 :

 

Deux menus sont doubles puisque qu’ils portent spécifiquement sur les couches 1 ou 2.

 

1-    Menus Valeur :

 

Sur la verticale sous Valeur :  il y a deux menus de Valeurs pour la couche 1 ou 2

 Ces menus sont à off par défaut.   Il y a deux options autre que off.

 
Ce menu permet d'activer l'obtention de:

·       valeurs aux pixelles (selection Popup), ou

·       séries temporelles de SpotWx (TimSer ou TimSer_e  ) ou

·       séries temporelles Météogrammes (ensembles).

 

L’activation de «Popup » via ces menus permet d’obtenir l’intervalle de valeurs correspondant à la couleur cliquées pour certains champs. une aide pour interprété les couleurs et obtenir leur plage de valeur sur la légende pour tous les champs colorées est aussi activées.  La couleur de la pixelle à l’endroit du clic,  sera recherchée dans la légende de couleur de la couche,   et si elle est trouvée, celle-ci clignotera dans la légende, ce qui permet de déterminer l’intervalle de valeurs correspondantes.  Ce mode popup pour les valeurs aux pixelles sur les couches de imétéomaps est disponible pour les cartes qui ont des palettes de couleurs (températures, vents, nuages et précipitations). 

 

Ce mode sera conservé et demeurera actif en mode d’animation pas à pas    (avancer >|   ou reculer |<  )  la localisation géographique sélectionnée demeurant toujours le même jusqu’au prochain clique sur l’image. Ce mode Popup est toutefois suspendu en mode animation ( > ).

La sélection TimSer entrainera l'affichage de séries temporelles de SpotWx dans la même fenêtre (même onglet) que imeteomaps  (option non disponible pour WCPS et ECMWF).   Cette option est identique à l’option spot de versions préceédentes


La sélection TimSer_e  entrainera l'affichage de séries temporelles de SpotWx dans une fenêtre externe (autre onglet) à imeteomaps  (option non disponible pour WCPS et ECMWF).


La demande pour fenêtre externe (TimSer_e) se réalise dans un nouvel onglet, sur un téléphone ou une tablette. Sur un téléphone en mode portrait, la sélection TimSer affichera le graphique au bas de la page imeteomaps. Sur une tablette en mode paysage, la sélection TimSer affichera le graphique cote à côte avec le page imeteomaps. Le mode plein écran se désactivera automatique si TimSer_e  est demandé... Les séries temporelles de SpotWx sont disponibles pour les systèmes, HRDPS, RDPS GDPS et GFS.


La sélection MeteoGrm entrainera l'affichage de Météogrammes (ensembles) dans une fenêtre externe (autre onglet) à imeteomaps.
Pour le système ECMWF les météogrammes s`afficheront via l'application OpenData Charts de ECMWF . La série temporelle du modèle déterministe ECMWF y est tracée en bleu (il s agit du même modèle que celui qui est affiché sur la carte imeteomaps). Les autres données tracés proviennent des ensembles de ECMWF (qui ne sont pas encore disponibles sur imeteomaps sous forme de cartes).
Pour le système GDPS ce sont les plutôt les météogrammes du système d'ensemble GEPS qui s`afficheront via l'application SpotWx . Cet ajout permet de conparer les données des systèmes d'ensembles ECMWF et GEPS.

Les données affichées correspondent au système de prévision de la couche 1 ou 2 (selon la couche sélectionnée, au point géographique sélectionné correspondant au clique sur la carte géographique.

 

Il faut noter ici que l’appel à spotwx fait intervenir un logiciel extérieur qui donne la plus récente série de données pour un modèle selon les contraintes propres à spotwx.  Il ne pourra tenir compte de votre sélection de la date d’origine à l’interface de imétéomaps. De plus, même avec la sélection de la passe la plus récente, il est possible que les produits ne soient pas parfaitement en phase puisque les délais de production de la plus récente passe ne sont pas liés.

 

Notez qu'il peut parfois y avoir de légères incohérences entre les cartes imeteomaps et les série temporelles de spotwx en raison des interpolations. Les inhérences peuvent être plus importante en raison de l'impossibilité de la synchronisation des dates d'origines des produits en tout temps. Cela est causé par le fait que spotwx ne dispose pas d'archives. Votre requête à SpotWx vous donnera les plus récentes données disponibles pour ce système de prévision, et cela ne tiendra pas compte de la date d'origine que vous avez sélectionnée dans imeteomaps.


Puisqu'il est inévitable que les mise à jour des systèmes de prévisions ne soient pas synchronisées exactement, cela se produira plusieurs fois par jours. Ajoutons que SpotWx offre le GFS aux heures de départs de 06 et 18Z alors que imeteomaps ne l'offre pas pour ces date d'origines à ce jour.
Notez que dans le cas des météogrammes de ECMWF, il y a une archive. L'interface Open Charts requiert la date d'origine de votre choix, et peut accommoder quelques passe en archives. Ainsi, dans le cas de ce modèle, votre choix de date d'origine à l'interface imeteomaps sera cohérent (en principe) avec les séries temporelles obtenus.

 

2-   Menu Opac (Opacité) :

 

Sur la verticale sous Opac :  deux menus portant respectivement sur l’Opacité des couches 1 et 2 respectivement.

 

             Il s’agit ici de rendre le champ météo plus ou moins transparent.   Cela permet de veut voir le background géographique (opacité = 0 rend la couche météo complètement invisible).    L’opacité est à 10 sur 10 par  sauf  (6 sur10) pour les cartes comportant des flèches de vents sans la grandeur du vent  si elles sont (sur autre chose). 

 

E) Autres Menus et Boutons :

 

Enfin,  les  autres menus de sélection sont décrits dans la suite.

 

1-    Menu Ani mod :

 

               Par défaut le mode d’animation est début.    Cela veut dire que l’on animera  un modèle pour une date d’origine fixe.   Cela veut dire que l’animation porte sur divers temps de prévision en maintenant les sélections de temps de départ (menu Date d’origine) constant.   Il s’agit du mode d’animation le plus courant où défile la prévision vers le futur, en boucle.

 

L’autre sélection se nomme valid.   Il permet de construire les animations en maintenant constant le temps valide  qui est affiché au moment de la sélection, et en animant plutôt en faisant varier les dates de d’origines (offertes au menu Date d’origine).  Dans ce mode valid,  le menu Date d’origine  est inopérant puisque la séquence temporelle utilise la plage de valeurs qui est offerte par ce menu.  Il s’agit donc d’utiliser les boutons (avancer >|   ou reculer |<  ) pour sélectionner une Date de départ – d’origine de la prévision.

 

  Cela permet, pour une date de validité donnée de visualiser une animation >ou faire une animation pas à pas (avancer >|   ou reculer |<  )   en comparant les prévisions faites à partir de date de départs différentes.

 

Conseils :

 

L’utilisation de ce mode permet de voir la stabilité des systèmes de prévisions.   Les couches devraient être intercalées dans ce contexte ou non pas superposées.  La confiance dans la prévision est faible lorsque le pronostic du système de prévision change significativement d’une passe de prévision à l’autre.  Toutefois, il y a souvent de l’information très utile à tirer de ces situations.  Cette comparaison des passes successives permet parfois d’identifier deux (ou plusieurs) scénarios.  Également, on pourra vérifier de quelle façon, et à quelle échéance le système s’approche de la réalité en vérifiant cette cohérence au fur et à mesure que l’on s’approche de l’événement.  Notons toutefois, que la cohérence des prévisions d’une passe à l’autre ne garantit rien, mais c’est habituellement de bon augure.   Une analyse professionnelle est requise dans certaines situations dangereuses.

 

2-   Menu Couches :

 

Ce menu permet de sélectionner le mode d’affichage des couche 1 et 2.   Ces couches peuvent être affichée en mode intercalées ( une à la fois en séquence)  la couche 2 et ensuite la couche 1  ou en mode superposée (la couche 2 et ensuite la  couche 1 par-dessus l’autre). 

 

Dans certaines circonstances, il est préférable d’avoir des couches intercalées pour la lisibilité :   cas où on compare deux passes successives d’un modèle (dates d’origines différentes),  ou cas où l’on compare deux modèles différents…

 

Par ailleurs,  il est parfois intéressant de pouvoir superposer des champs ,  des contours sur des champs colorées,  de directions de vents sur des forces de vents,  etc.

 

3-   Menu Proj. :

 

Extrait du texte Aide sur l’interface :

Le menu Proj permet de modifier la sélection de la projection géographique de la visualisation.

Dans cette interface, de façon automatique, la carte météo du système sélectionnée à la couche 1 sera présentée à l'écran dans -sa- projection géographique (i.e. sans interpolation à l'affichage). Cette projection géographique correspond à celle de l'image météo de la couche . C'est le mode de départ qui correspond à la sélection Syst.Prev du menu. Dans ce contexte, la projection de visualisation sera déterminée par la projection du Système de prévision de la couche 1. La carte météo du système sélectionné à la couche sera présentée à l'écran dans -la- projection géographique de la couche . Cela pourrait impliquer des interpolations lors de l'affichage. Cela est inévitable lors de la superposition de systèmes de prévisions différents, ayant des projections distinctes. On peut intervertir les systèmes des couches 1 et 2, afin de changer lequel se projette sur l'autre.

La sélection d'une projection particulière faite au menu Proj (autre que Syst.Prev), imposera cette projection géographique de votre choix pour la présentation des deux couches. On peut revenir au mode de départ en re-sélectionnant Sys.Prev au menu.

Notez que la présentation à l'écran dans une projection différente de celle de l'image à la source entraine une interpolation à l'affichage. Cela peut avoir un impact sur la rapidité de l'animation.

 

 

4-    Menu Interv. :

 

·       Sélectionne la période de temps sur laquelle les accumulations sont présentées.  

·       Cela détermine aussi le pas de temps de l’animation lorsque l’animation est en mode debut. Même si la carte affichée n’est pas de la précipitation.  

 

Par exemple si on voulait voir la précipitation sur les derniers 12 heures (au lieu de 3 heures) qui précède l’heure de validité du pronostic…  Alors on choisit 12h sur ce menu intervalle.    Avec le choix 12h, les cartes défileront à toutes les 12 h.   Notons que le plus petit pas de temps du GDPS, GFS et ECMWF  est de 6h, du RDPS est de 3h, et pour le HRDPS (2,5km) il peut être de 3h ou de 1h. 

 

Nouveau :  Un clique sur le bouton Interv. situé juste au-dessus du menu,  rétablira la valeur de l’intervalle  à une valeur automatique selon le contexte.

 

Voir l’algorithme d’ajustement automatique des paramètres temporels un peu plus loin.

 

 

5-    Menu Début : 

 

Ce menu est absent lorsque l’animation est en mode Validité fixées (voir Menu Ani Mod = valid) et est actif dans le cas où l’animation porte sur des dates d’origines fixées (voir Menu Ani Mod = debut).

 

Ce menu permet la sélection du premier temps de prévision au début de l’animation de la couche 1.  Le premier temps de prévision de la couche 2, s’adaptera à celui de la couche 1.

 

  Cette valeur de début de la couche 1, est le plus souvent liée à l’intervalle de temps de l’animation (ainsi que des accumulations) puisque le début de l’animation ne peut être plus petit que cet intervalle.    Cette valeur est donc sujette à des ajustements en fonction des choix d’intervalles. Elle doit s’ajuster pour les deux couches en fonction de temps de départs différents par exemple.  Sa valeur est alors différente pour les couches 1 et 2.   Notons que cette valeur prendra la plus petite valeur possible qui est commune aux deux contextes lorsque des modèles différents sont combinées (ceci est lié au plus petit intervalle de temps commun).  Exemple :  GDPS avec RDPS donne un intervalle de 6h.

 

Nouveau Lorsque la couche 1 représente des données Radar satellitaires ou de Foudre,  la valeur du Début de boucle prendra des valeurs négatives par rapport à la plus récente date d’origine.      Par défaut,  le début s’ajustera à -3 heures.   Il est possible de reculer davantage dans le temps (jusqu’à 24h en sélectionnant avec le menu). 

 

Nouveau :  Un clique sur le bouton Début situé juste au-dessus du menu, rétablira la valeur du Début à une valeur automatique selon le contexte.

 

Voir l’algorithme d’ajustement automatique des paramètres temporels un peu plus loin.

 

6-    Menu Fin :

 

Ce menu est absent lorsque l’animation est en mode Validité fixées (voir Menu Ani Mod = valid) et est actif dans le cas où l’animation porte sur des dates d’origines fixées fixées (voir Menu Ani Mod = debut).

 

Ce menu permet la sélection du pronostic de la fin de l’animation pour la couche 1.  Le pronostic de fin d’animation de la couche 2, s’ajustera automatiquement à celui de la couche 1.

 

 Cette valeur du pronostic de fin d’animation est fixée à 48h pour les modèles HRDPS et RDPS, alors qu’elle est à 240h pour le GDPS.     Cette valeur est sujette à des ajustements en fonction des choix d’intervalles (il faut qu’il y ait un nombre entier de pas de temps entre le début et la fin). Elle doit également s’ajuster pour les deux couches en fonction de temps de départs différents par exemple.  Sa valeur est alors différente pour les couches 1 et 2.   Notons que cette valeur prendra la plus grande valeur possible qui est commune aux deux contextes lorsque des modèles différents sont combinées. Exemple :  GDPS avec RDPS donnera 48h.

 

Nouveau Lorsque la couche 1 représente des données Radar satellitaires ou de Foudre,  la valeur de la Fin de boucle prendra des valeurs 0h par rapport à la plus récente date d’origine,  puisque la boucle d’animation se termine à cet heure.   Par défaut,  la Fin s’ajuste donc à 0 heures.   Il est possible de terminer la boucle antérieurement en utilisant le menu.

 

 

Nouveau :  Un clique sur le bouton Fin situé juste au-dessus du menu, rétablira la valeur de la Fin à une valeur automatique selon le contexte.

 

Voir l’algorithme d’ajustement automatique des paramètres temporels un peu plus loin.

 

7-      Bouton  Init.T :

 

Un clic sur ce bouton permet de ré-initialiser les paramètre temporels :  Date d’origine,  Intervalle,  début et fin.   

 

Extrait du texte Aide sur l’interface :

Ce menu permet, d'une seule touche de mettre à jour les paramètres suivants:

La date d'origine sera mise à jour à l'heure (et date) la plus récente pour le(s) système(s) de prévisions sélectionné(s).
L' intervalle de temps (pas de temps d'animation, et période d'accumulation des précipitation) sera ajusté à la valeur la plus courte possible , selon les choix de systèmes de prévisions, du possible décalage de leurs dates d'origines, et de la carte météo (dans le cas de cartes présentant des accumulation sur des intervalles).
Le Début de l'animation sera ajusté à la valeur la plus petite possible , selon les choix de systèmes de prévisions, du possible décalage de leurs dates d'origines et de leurs carte météo, et de l'intervalle. Nouveau :  Dans le cas des données Radar et Satellitaires, le Début n’est pas ajusté à sa plus petite valeur.   Le début de l’animation est ajusté automatiquement à 3h dans le passé.  Il est toutefois possible de demander jusqu’à 24h dans le passée dans le cas des Radar et Satellites.   
Enfin, la Fin de l'animation sera ajusté à la valeur la plus grande possible , selon les choix de systèmes de prévisions, du possible décalage de leurs dates d'origines, des cartes météo, et de l'intervalle, ainsi que du début.

 

Algorithme d’ajustement automatique des paramètres temporels :

L’algorithme d’ajustement des intervalles (pas de temps et période d’accumulations),  et des débuts et des fins procède dans l’ordre présentée ci-haut.   L’intervalle est clairement contrainte  par le choix du-des Système(s) de prévision,  mais elle peut aussi l’être par le décalage de dates d’origines des couches 1 et 2,   dans le cas où on y affiche des accumulations de précipitations.   Pour un choix des système de prévisions,  et de dates d’origines,  l’intervalle sera déterminée à sa valeur la plus petite,  ensuite le début sera ajusté (si requis)  et enfin,  la fin s’ajustera, en fonction du début et de l’intervalle à l’intérieur des limitations imposées par les Systèmes de prévisions et le décalages des temps d’origines de ceux -ci.  

 

Nouveau :  Dans le cas des données Radar et Satellitaires, les ajustement seront faits différemment selon les couches jumelées.  Lorsqu’un modèle de prévision est sélectionné sur la couche 1,  c’est le modèle qui déterminera les temps valides qui seront présentés ( limitation de la résolution temporelle…  3h pour le Régional contre 6 minutes pour les Radars..).    Comme les données Radar sont du temps passé,  et que les modèles se portent vers le futur, il n’y aura généralement pas beaucoup de temps valident communs,  à moins de reculer dans le passé avec le modèle !   Il est donc parfois plus intéressant de reculer la date d’origine du modèle de 24h ou de 36 heures afin de voir une animation avec Radar comparé sur un période significative.     Lorsque, le Radar ou le Satellite est sur la couche 1 alors qu’une modèle de prévision est sur la couche 2,   c’est le pas de temps du RADAR-Satellite qui prime,  et alors le temps du modèle changera moins souvent que l’autre,  l’image du temps modèle sera répétée dans l’animation, tant et aussi longtemps que la données Radar ou Satellite sont plus près de ce temps modèle que du prochain.  Cela permet,  par exemple,  de voir l’animation Radar aux 6 minutes pendant 3 heures,  avec l’accumulation de 3 heure du modèle pour cette période.   On peu tout aussi bien ajuster l’intervalle à 3 heures avec le menu interval si l’on veut avoir modèle et Radar aux 3 heures.

 

8-   Bouton DuoA :

 

Extrait de l’aide en ligne sur l’interface :

Ce bouton permet, d'une seule touche, d'obtenir un panneau de boutons offrant des associations Cartes Météo. Il s'agit de raccourcis par rapport à l'utilisation des menus Syst. Prev. et Carte Météo .

La date d'origine ainsi que les autres paramètres de temps (interval, prog de début et de fin, etc) ne seront ajustés qu'en cas de nécessité seulement. Ainsi, lorsque l'on passe du système Global GDPS à un Système HRDPS, par exemple, la date d'origine pourrait ne pas être la plus récente, et l'intervalle de temps pour les accumulations de précipitations/pour les pas de temps de l'animation pourraient ne pas être ceux qui sont désirés. On peut toujours corriger au moyen des menus, ou y aller d'un seul coup avec le bouton voisin Init. T. qui rétablira les valeurs typiques.

 

9-   Bouton DuoB :

 

Ce bouton permet, d'une seule touche, d'obtenir un panneau de boutons des sélections pour comparaisons (ou de juxtaposition) de Systèmes de prévisions. Il s'agit de raccourcis par rapport l’utilisation des menus Syst. Prev. et Cartes Météo . Dans la majorité des cas, l'intercalage des cartes sera sélectionné automatiquement. L'essayer c'est l'adopter !

La date d'origine ainsi que les autres paramètres de temps (interval, prog de début et de fin, etc) ne seront ajustés qu'en cas de nécessité seulement. Ainsi, lorsque l'on passe du système Global GDPS à un Système HRDPS, par exemple, la date d'origine pourrait ne pas être la plus récente, et l'intervalle de temps pour les accumulations de précipitations/pour les pas de temps de l'animation pourraient ne pas être ceux qui sont désirés. On peut toujours corriger au moyen des menus, ou y aller d'un seul coup avec le bouton voisin Init. T. qui rétablira les valeurs typiques.

 

10-        Bouton DuoC :

 

Ce bouton donne accès à un panneau de boutons de sélections qui constituent des raccourcis  pour le système de prévision WCPS.   La date d’origine ainsi que les autres paramètres de temps (interval, début, fin, prog) ne seront modifié qu’en cas de nécessité.  On peut toujours modifier ces paramètres en utilisant les menus par la suite.  Rappelons que l’utilisation du bouton permet une  mise à jour des ces paramètres aux valeurs typiques pour le contexte WCPS.

 

11-        Bouton DuoD :

 

Ce bouton donne accès à un panneau de boutons de sélections qui constituent des raccourcis  pour le système de prévision de vents sur le Sud du Québec.

 

12-        Bouton DuoN :

 

Nouveau : Ce bouton donne accès à un panneau de boutons de sélections qui constituent des raccourcis  pour la sélection d’animations impliquant les Radar et Satellites.  Ces animations sont tantôt préparés en mode alternance,  ou en mode superposition selon la sélection.    Il existe plusieurs autres possibilités de jumelage entre les Radar – Satellites   et les modèles.    Il est parfois plus rapide d’utiliser le DuoN,  et ensuite faire une modification via le menu Syst. De Prev.  Ou Carte meteo   afin de personnaliser l’animation.

 

La portion du Haut contient les jumelages de produits de Nowcastings sur la grille Continentale (CO),  alors que la portion du bas offre des produits similaires pour le grille Nord-Est (NE).      Les produits dont la cartes 2 est présentées par ----   (dans la colonne de gauche) sont des produits à une seule Couche ( sur la couche 1).

 

 

13-          Bouton Arch  ( non complété ):

  

Il s’agit d’un bouton qui actionne un nouveau mode :  le mode Archive.

Ce mode permet de visualiser certaines prévisions sur un historique plus long.  Il permet de comparer les performances des systèmes sur des cas spécifiques pour des séquences complètes de prévisions,  de l’échéance la plus longues jusqu’à l’événement.  Notons que les choix des produits et la longueur de l’archives est contraint par l’espace disque à notre disposition.

 

Ce mode est encore en développement et peut offrir des performances instables à ce stade-ci.   Vous pouvez l’utiliser à vos risques pour le moment,  puisque certaines données sont conservées on en permet l’accès.   Vous serez avisés lorsqu’il sera bien en place.

 

 

14-        Bouton Aide :

 

Ce bouton Aide change drastiquement la présentation des menus,  en y juxtaposant des boutons portant le symbole « ? » qui permettent l’affichage de documentation spécifique.   L’activation d’un de ces boutons « ? »  active l’affichage de l’aide portant sur le menu qui est situé juste en dessous.  Le tout disparait en cliquant à nouveau sur le bouton Aide.

Cette documentation est souvent redondante avec le contenu de ce document, mais pas toujours.  Ce document donne l’ensemble des informations alors que l’aide sur l’interface donne parfois des informations plus ciblées.

 


 

 

F)   Boutons de contrôles d’animation et d’affichages :

 

On retrouve un paquet de boutons pour le contrôle de la séquence d’images. 

 

Voici les boutons d’animations ou d’affichages:

 

 

 

 

 

 

 

|<<  aller au début

|<  recule 1 image

||     Arrête

Ou

>    Démarre

>| avance 1 image

>>|         Aller à la fin

 

 

 

 

 

 

   ralenti le rythme (facteur 1.26)

+  accélère le rythme

Pre    image précédente

 

 

Le bouton  Pre   redonne l’image précédente.     Dans la cadre d’une animation le résultat est évident, mais dans le cas où l’animation est stoppée, ce bouton donne l’image précédente dans la liste si il y avait une animation.  Il peut être utile de cliquer à répétition sur ce même bouton pour comparer deux cartes.

 

Le bouton + accélère le rythme d’animation d’un facteur 2 à chaque clique alors que le bouton   la ralenti d’un facteur :  1/( racine cubique de 2)   à chaque clique.   Après 1 clique +,   on revient au même avec 3 cliques  -.

 

Notez que le pas de temps de l’animation lorsqu’elle est en mode début (par défaut), est sélectionné par le menu Interv. (voir plus loin).

 

 

Le panneau de boutons de contrôles d’animations peut être déplacés à votre convenance,  de la même façon que le panneau des légendes.   Il suffit de sélectionner le symbole comportant des flèches et de trainer le doigt,  ou la souris jusqu’à la position désirées.

 

 

 


 

G)Eléments spécifiques aux produits du ECMWF :

 

 

G -1 Introduction : Accumulation de précipitation par types :

 

Le service données ouvertes de ECMWF ne fournit que la précipitation totale,  par intervalles de 3h jusqu’à 144h,  et par intervalles de 6h de 150h à 240h.   

 

Le défi pour obtenir les accumulations par type se résume à redistribuer la précipitation d’un intervalle sous 4 formes possibles de types,  pluie, neige, verglas, grésil,  en se basant sur un diagnostic de type de précipitation.

 

Dans ce qui suit, tous les calculs et manipulations portent sur le diagnostic ( le % de chacun des 4 types).   La quantité de précipitation totale n’est pas modifiée par les diagnostics de types.   Partout,  la somme de pluie ,  neige,  verglas et grésil donnera le total de précipitation obtenu du service de données.  La seule exception est l’introduction d’un filtre sur les précipitations totale de l’intervalle, cela dans l’unique but de rendre la lisibilité meilleure.  Ce filtre affecte très peu les valeurs…

 

Deux méthodes sont présentées ici.  La première appelée méthodes des épaisseurs partielles est inspirée des travaux de Cantin et Bachand 1993.   Elle a été utilisée à l’hivers 2023 dans les versions 2.001 à 2.004.   La deuxième méthode est la plus récente :  méthode par couches.

 


 

G-2 Méthode 1 :   similaire à celle de Cantin-Bachand 1993

(utilisée dans imétéomaps de v2.001 à 2.004) :

 

Les hauteurs géo potentielles de la 700mb,  850mb, et 1000mb,  la pression de surface,  ainsi que le température de surface servent à diagnostiquer le type de précipitation.    Le diagnostic est fait au début et à la fin de chaque période-intervalle d’accumulation.    Il s’agit d’un diagnostic basé sur les épaisseurs partielles avec des ajouts.  Il est décrit dans la suite.

 

Les règles de bases concernant les épaisseurs sont :

 

Si      700-1000mb > 284dam

                                         Si        850-1000mb < 129dam  è   GRESIL

                                         SINON 850-1000mb > 129dam  è   LIQUIDE

Sinon 700-1000mb < 284dam

                     Si         700-850mb > 154dam 

                                           Si         850-1000mb < 129dam  è GRESIL

                                           SINON 850-1000mb > 129dam è  LIQUIDE

                     Sinon si 700-850mb < 154dam                        è  NEIGE

 

La précipitation liquide peut donner lieu à la pluie ou au verglas :

 

Si  la température de surface est > 0  LIQUIDE == PLUIE

Si la température de surface est < 0    LIQUIDE == VERGLAS

 

Montagnes :                                      

Le diagnostic basé sur les épaisseurs ci-haut, donnait beaucoup trop de précipitation liquide en Janvier dans les montagnes (GRESIL et VERGLAS), en particulier les Rocheuses, les haut plateaux, et les côtières.

 

La méthode d’extrapolation souterraine de ECMWF m’est inconnue à ce jour,  mais,   nous savons que la plupart de ces méthodes sont imparfaites et le problème s’amplifie avec la hauteur des montagnes.  À la suite d’une séquence d’examen de cas, j’ai choisi de corriger les épaisseurs au moyen de la méthode empirique simple suivante :

 

L’épaisseur de 700-1000mb est corrigée par l’écart entre la pression de surface et 1000mb,   multiplié par 0.0133,  ce qui donne une soustraction de 2dam si la surface est à 850mb et 4dam pour une surface ayant une pression de 700mb.   Cela est tout à fait équivalent à additionner la correction au seuil de 284dam (ci-haut) et ne pas changer l’épaisseur.

 

 L’épaisseur de la 700-850 mb est corrigée de façon similaire mais le facteur est deux fois moindre :  0.0067, ce qui donne une correction de 2dam qui est soustraite pour une surface ayant une pression de 700mb.  Cela est tout à fait équivalent à additionner la correction au seuil de 154dam (ci-haut) et ne pas changer l’épaisseur.

 

L’épaisseur 1000-850mb reste inchangé.

 

Cela a grandement amélioré les types de précipitations en montagnes, mais c’est surement perfectible.  En particulier, la modification de l’épaisseur 700-850mb lorsque la surface a une pression au-dessus de 850mb ( ce qui entraine que la couche 700-850 est au-dessus de la surface)  semble sans fondements physiques …  On verra si on peut améliorer cela.   Cette modification s’applique partout sur la grille.

 

Océans :

Contrairement aux terrains élevés ou on obtenait trop de précipitation sous forme liquide, le diagnostic des épaisseurs donnait beaucoup trop de neige sur les océans en Janvier.   Il est remarquable que le couplage océanique soit souvent significatif en Janvier (couche limite instable et flux importants). 

Ce contexte pourrait expliquer que les seuils d’épaisseurs continentaux qui sont utilisés ci-haut donnent trop de neige et pas assez de liquide sur l’océan (Pour une épaisseur donnée, le profil instable aura plus de chaleur  dans le bas de la couche,  pour faire fondre la neige au bas de sa chute) .   J’ai donc introduit la correction suivante :

 

Si  la température de surface est > 4 C   PLUIE

Si la température de surface est  < 3 C   On ne change pas le diagnostic

Si la température de surface est > 3 et < 4 :  alors si il y a plus de 50% de neige ,  on limite la neige à 50% et dans ce cas on introduit 50% de pluie,  ce qui donnera un mélange des deux.

 

Une température de surface (à pression près de 1000mb)  donne un niveau de congélation à une hauteur de près de 350m avec un taux de refroidissement de Shuman-Newell ( .66 degrés par 100m)  et de près de 450m dans le cas, à la limite de l’instabilité absolue (un profil adiabatique sèc bien mélangé).   Il est typique de considérer qu’une couche de plus de 300m est suffisante pour fondre complètement la neige.    Donc, la règle du 4C semble bien avisée.

 

Cela a grandement amélioré les types de précipitations autant dans le Pacifique que l’Atlantique pendant la période d’examen (Janvier).   On verra s’il y a lieu d’améliorer cela, en particulier avec l’arrivée de la fin de l’hiver. Cette modification s’applique partout sur la grille.

 

Les hauteurs géo potentielles de la 700mb,  850mb, et 1000mb,  la pression de surface,  ainsi que le température de surface servent à diagnostiquer le type de précipitation.    Le diagnostic est fait au début et à la fin de chaque période-intervalle d’accumulation.    Il s’agit d’un diagnostic basé sur les épaisseurs partielles avec des ajouts.  Il est décrit dans la suite.

 

 


 

G-3 Méthode 2 :   Méthode pour couches ( analogue à Bourgouin 2000)

(utilisée dans imétéomaps de v2.005 à ?) :

 

    Les hauteurs géo potentielles et les températures de la 250mb, 500mb, 700mb,  850mb, et 1000mb,  la pression de surface,  ainsi que le température de surface servent à diagnostiquer le type de précipitation. 

L’addition de nveaux et de températures ajoute,  en principe,   plus de précision (résolution verticale)  que la méthode basée uniquement sur les épaisseurs.   Comme l’autre, le diagnostic est fait au début et à la fin de chaque période-intervalle d’accumulation.   Il s’agit d’un diagnostic basé sur la température estimées dans les couches,  ainsi que les épaisseurs de celles-ci ( pour tenir compte du temps de résidence de la précipitation en chute).  Il est décrit dans la suite.

 

De façon similaire à le méthode de Bourgouin 2000,  on calcul l’écart entre le température d’une couche et le point de congélation (273.15C).   Dans le cas de la méthode de Bourgouin,  on utilise l’écart du log de la température potentielle (entre le sommet et la base de la couche) multiplié par l’écart de température au point de congélation afin d’estimer quelque chose d’analogue à une aire positive (sur un téphigramme) ce qui donne conceptuellement de l’énergie.  (  Cp*T ln ( theta2 /theta1) )

 

Dans le cas de Imeteomaps,   l’aire positive ou négative est obtenue par :

 

(1)   Aire = Tcouche  * DZcouche

 

Tbar est l’écart entre la température moyenne de la couche et le point de congélation   et DZcouche est l’épaisseur de la couche.  

 

Ici l’épaisseur de la couche est conceptuellement une mesure du temps de résidence de la précipitation dans cette couche en supposant un vitesse de chute constante et uniforme.  Il s’agit d’une simplification grossière bien entendu.

 

Ensuite il s’agit d’établir des seuils d’aire positives et d’aires négatives, afin de convertir la neige en pluie et la pluie en grésil ( si il y a lieu) en parcourant les couches atmosphériques de haut en bas.  Ici l’aire négative ne prend son sens, que si elle est située sous une couche d’aire positive assez grande pour qu’il y ait de la pluie.  La méthode n’utilise pas ou très peu les valeurs souterraines (le moins possible).

 

 

-----------------------------250mb, GZ, TT

 

-       Tbar -  -  -  -  -  -  -   -   Tmid, 353mb

 

-----------------------------500 mb, GZ, TT

 

-       Tbar -  -  -  -  -  -  -  -  - Tmid ,  592mb

 

  -----------------------------700mb, GZ, TT

 

-       Tbar -  -  -  -  -  -  -   -  Tmid,  771mb

 

-----------------------------850mb, , GZ, TT

 

-       Tbar -  -  -  -  -  -  -   -   Tmid,  887mb

 

-----------------------------925mb,  , GZ, TT

 

-       Tbar -  -  -  -  -  -  -   -   Tmid,  962mb

 

-----------------------------1000mb,  , GZ, TT

 

___________________ SFC , GZ, TT

 

 

Pour chaque couche,  250, 500, 700, 850, 925, et 1000mb,  avec la pression et le géopotentiel fourni par ECMWF,  on peut déduire la température Tbar    moyenne de cette couche en combinant l’équation d’état des gaz parfait et en faisant l’hypothèse d’équilibre hydrostatique :

 

Tbar =   ( (GZ2 – GZ1) / R ) *  LN( P2 / P1 ) ou R = 287 J Kg -1 K-1

 

Tbar  est donc considéré comme une valeur donnée et connue.  Par construction ce Tbar  correspond à la température moyenne de la couche,  obtenue par une intégration verticale en ln P (comme coordonnée verticale).

 

On veut ici utiliser Tbar,  ainsi que les températures aux frontières des couches afin d’estimer la température aux niveaux décalées : Tmid. (voir schema ci-haut).  Notons que les niveaux décalés représentent la moyenne géométrique des températures aux frontières des couches ce qui correspond à une discrétisation en ln P.   On faisant l’hypothèse de linéarité des variations verticales de température (en ln P)  entre les frontières des couches et leurs niveaux décalés, peut démontrer que :

 

Tmid = 2 * Tbar  - ( T2 + T1 ) / 2

 

On obtient ainsi une liste de niveaux ayant une résolution 2 x fois plus élevée que le service de données.  Donc, chaque couche contient  2 sous couches en considérant Tmid  au niveau de pression décalé. 

 

On peut ensuite calculer les aires de chaque sous couches avec (1).

 

Attention 3 choses importantes ici :  

 

1-   Lorsque le niveau de congélation est situé dans une sous couche,  il y a alors une fraction de cette sous couche qui a une aire positive et l’autre fraction ayant une aire négative.  Dans ce cas, les deux aires sont estimées, toujours en supposant que les variations de températures dans la verticale sont linéaire entre les niveaux et les niveaux décalés.  Bien entendu,  la séquence (couche chaude sur couche froide   ou   couche froide sur couche chaude )  est prise en compte selon le contexte.

2-   Lorsque la surface se situe dans une sous couche,  les valeurs souterraines de Températures ou de géo potentiel ne sont pas utilisées.   Dans le cas où le niveau voisin au-dessus de la surface est un niveau non décalée,  on n’utilisera pas  Tmid , puisque ce dernier est sous terrain.  On utilisera plutôt la température de surface sur une couche plus mince entre la surface et le niveau voisin. On utilise donc le niveaux voisin (décallé ou non), au-dessus de la surface ainsi que les données de température et de pression de surface pour calculer l’aire (ou les aires) dans cette couche.    Notez que nous ne disposons pas de la hauteur géo potentielle à la surface malheureusement.  On doit donc considérer cette couche sise entre la surface et le niveau d’au-dessus couche une seule couche,  et on ne peut y avoir un niveau décalé,  ce qui limite la précision.

 

3-   Lorsque la surface se située sous la 1000mb,  (pression de surface plus élevée que 1000mb),  la couche sise entre 1000mb  et la surface constitue une couche additionnelle,  qui sera prise en compte dans le calcul des aires.   Pour les même raison que ci-haut,  sans hauteur géo potentielle de surface,  il n’y a pas malheureusement pas de niveaux décalé dans cette couche. 

 

Cette couche, tout juste  au-dessus de la surface est très importante dans le cas de la transition pluie-neige ou pluie-grésil…   l’ajout d’un  champs constant tel la hauteur géo potentiel (dans les données de 0h) y doublerait la résolution vertical.   Ce serait aussi bien bénéfique en secteur montagneux (pression de surface au-dessus de 850mb) où l’espacement des niveaux de données est plus grands,  et donc la résolution au-dessus de la surface dans ces secteurs gagnerait beaucoup à être augmentée.

 

Les aires positive et potentiellement négatives sont donc cumulés  jusqu’à la surface.   Ensuite,  les seuil suivants sont utilisés :

 

AireP1 :   50 K dam    ( équation (1) écart de température x  hauteur)

AireP2 :   75 K dam   

 

La neige demeure intacte si l’aire positive est plus petite que AireP1

La neige se transforme graduellement en pluie entre AireP1 et AireP2

La neige a complètement fondue au-dessus de AireP2

 

AireN1 :   129 K dam

AireN2 :   160 K dam   

 

La pluie demeure intacte si l’aire négative est plus petite que AireN1

La pluie se transforme graduellement en grésil entre AireN1 et AireN2

La pluie a complétement crytalisée au-dessus du seuil AireN2

 

Il est bien entendu que la pluie se transformera complétement en verglas lorsque la température de surface est sous zéro.  Il faudrait bénéficier de données plus précises et d’un schéma estimant la température des gouttes de pluies si on voulait distinguer les cas de ZR et de RZ.

 

Les valeurs des seuils doivent être ajustées dans le futur.  La saison avancée, et la disponibilité de l’auteur sont deux facteurs qui suggèrent la considération d’un ajustement plus précis à l’hivers 2023-24.  

 

On vaudra possiblement tenir en compte la stabilité de la couche (comparaison entre la température de la base et du sommet)  afin de modifier le seuil ou l’aire calculée.   À voir…  L’analyse de la méthode Bourgouin sous cet angle porte à conclure que, pour une température moyenne donnée,  la couche moins stable donnera une aire positive ou négative moins élevée,  qu’une couche stable,  et beaucoup moins élevée qu’une couche isotherme.  Rappelons que dans ce cas, l’aire donnée par   Cp*T ln ( theta2 /theta1).   Dans le cas le moins stable theta2 tends vers theta1,  et alors  ln ( theta2 /theta1) tends vers 0 !!    Cela soulève un questionnement,  lorsqu’on considère la faible stabilité verticale au-dessus d’un nez chaud à 850mb,   relativement à la couche très stable sise sous le nez chaud. Dans le cas de la présente méthode, le calcul de l’aire semble,  a priori,  moins sensible à la stabilité vertical,  mais cet enjeux demeure une préoccupation...

 

On pourrait aussi explorer comment on peut utiliser les températures potentielles du thermomètre mouillé ( la température du thermomètre mouillé est, à l’équilibre,  une excellente approximation pour la température d’une goutte (ou un flocon de neige mouillé) en chute.

 

L’expérimentation avec cette méthode et ces seuils donne de bien meilleurs résultats que la méthode précédente.  Voici quelques observations :

 

-       La méthode précédente avait un correctif sur l’océan,  afin d’y diminuer la neige, au profit de la pluie,  mais ce correctif ne réglait pas complètement la situation…

-       Cette méthode donne moins de neige et donc la remplace par de la pluie (ou du verglas, grésil) près des grands lacs,  et sur le Golfe-St-Laurent et les eaux froides de la cote Est,  le secteur des maritimes lorsque la surface est faiblement au-dessus de zéro. 

-       La méthode précédente avait un correctif sur les montagnes,  afin d’y diminuer la précipitation liquide, et ajouter de la neige,  mais ce correctif ne réglait pas complètement la situation…

-       Cette méthode donne encore moins de verglas dans les montagnes,  bien qu’on en retrouve encore…   Une comparaison avec un produit d’accumulation verglas publié par ECMWF suggère que notre diagnostique de verglas est correct dans la très grande majorité des cas.  Dans le cas du verglas, la précision temporelle est un facteur… (voir ce qui suit)

-       Les seuils d’aire négatives ont été ajustés sur quelques cas,   mais les épisodes de grésils sont plus rares en mars…

 

En comparaison avec la méthode précédente, voici des avantages :

 

-       Davantage de précision puisque la combinaison des températures aux niveaux de services et des températures décalée est assurément une meilleure utilisation de l’information que la seule utilisation de deux épaisseurs.

-       La prise en compte de la couche sise entre la surface et 1000mb lorsque la pression de surface est plus élevée que 1000mb.

-       L’absence de correctif - patchs (l’autre en avait 2)…

-       La non-utilisation des valeurs sous terraines.

 

Inconvénients :

 

-       On doit utiliser plus de données, et faire plus de calculs

-       On doit fixer des seuils qui ne sont pas connues…

 

                                                 

G – 4  Schéma temporel 

 

(utilisée pour toute les version de v2.001 à aujourd’hui):

Le diagnostic qui permet ici d’offrir les accumulations par types est limité en précision pour plusieurs raisons comme nous venons de le voir.  Puisqu’il s’agit d’accumulation de précipitation, la résolution temporelle représente aussi une limitation sérieuse.   Le diagnostic est fait au début et à la fin de chaque période-intervalle d’accumulation, mais dans certains cas, il ne peut pas bien représenter tout la période.

 

D’abord, si bon soit-il, ce diagnostic est fait aux 3h ou aux 6h,  et non pas à chaque pas de temps comme dans les produits du CMC.  Dans le cas où le type de précipitation ne change pas dans l’intervalle de 3h ou 6h, cette longueur de temps n’a pas d’impact.  Évidemment ce n’est pas toujours le cas… et c’est là où se situe la difficulté.

 

Prenons l’exemple d’une bande de grésil d’une durée d’une heure environ et se déplaçant à 40km/h.   Elle a de bonne chance de passer entre deux temps de services espacés de 3 ou 6h, ce GRESIL sera alors non détecté à plusieurs endroits.  Il peut toutefois être détecté chez des points de grilles voisins où le diagnostic indiquant du grésil correspond à temps de prévision qui est multiple de 3h ou de 6h.   On aura idéalement un diagnostic correct de grésil pour ce temps en particulier à cet endroit.    Ce temps correspond à la fin d’une période de précipitation courante (disons) et aussi au début de la période de précipitation suivante.  C’est donc dire qui si le schéma est centré (si on utilise ce diagnostic pour les deux périodes celle qui se termine en grésil et celle qui débute en grésil) ,  on se retrouve avec deux périodes de 3h  ou 6h  avec du grésil.   Cette bande de grésil de 40km se déplaçant à 40km/h  sera interprétée d’une durée de 6h ou 12h à cet endroit,  cela ressemble à de l’alliasing pas mal…   

 

De plus, avec un schémas centré (ou le diagnostic du début et de la fin de l’intervalle sont utilisés),  on observe des bandes parallèles de grésils en doublets alignée perpendiculairement au mouvement.    Cela se produit parce que la bande était située 3h auparavant,  à 120km en amont de sa position actuelle (soit environ 3 points de grilles)  et elle n’a qu’un point de grille de longueur  ( dans le sens du mouvement).  

 

 C’est une situation similaire à l’instabilité horizontal dans un schéma numérique,  un genre de nombre de courant (C0).   Ici on a :

 

C0  =   ( (vitesse de propagation)  * DeltaT) /   DeltaX  

 

Avec deltaX = 44km  et DeltaT = 3h,   et si  C0 < 1 est notre critère de stabilité,   le tout serait à la limite de la stabilité pour des vitesses de propagation de 15km/h  ou moins.   C’est souvent plus rapide que cela…

Et si l’on considère les pas de temps d’une longueur de 6h après l’échéance de 144h,  la vitesse critique devient  moins de 7km/h  !

 

Revenons à notre exemple, la bande de grésil est détectée au début du pas de temps 3 points de grilles en amont du déplacement par rapport à sa position à la fin du pas de temps.  Les deux rangées de points de grilles entre les deux n’ont pas de verglas-grésil  puisque cette bande relativement mince passe entre les pas de temps sur ces secteurs (entre les mailles du filet).   Cela n’est pas évident…

 

Décentrage isolé pour grésil et verglas:

Bref…  pour le grésil et le verglas :

 

Si il y a du grésil au début du pas de temps, mais pas de grésil à fin,  on utilisera seulement le diagnostic de la fin du pas de temps.   Toutefois, si il y a du grésil au début et à la fin, pas de problème on ne change rien on utilisera le schéma centré.

 

A-  Le début de la période de grésil sera toujours assigné à la bonne période, mais la quantité pourra être surévaluée pour cette intervalle qui correspond au début du grésil à un endroit donnée.

 

B-  Par ailleurs, la fin de la période de GRESIL sera systématiquement tronquée dans le temps et alors la quantité de grésil dans cette période où le grésil se termine, sera sous-évaluée systématiquement.

 

C-  La surévaluation au début pourrait compenser la sous-évaluation à la fin dans certains cas... et peut-être statistiquement,  mais l’occurrence sera décalé vers l’avant (un peu trop rapide).  Le biais sur le timming du début et de la fin du GRESIL sera toujours présent dans un tel schéma décentré vers l’avant.

 

Et de même pour le verglas, s’il est diagnostiqué seulement au début du pas de temps, on utilisera seulement le diagnostic de la fin pas de temps quel qu’il soit.   Toutefois, si il est diagnostiqué au début et à la fin, ou à la fin seulement,  le schéma sera centré.

 

Les remarques A B et C ci-haut se rapportant au grésil s’appliquent de la même façon pour le verglas.

 

Décentrage généralisé par pondération des précipitations :

Il arrive que la précipitation cesse ou débute pendant l’intervalle.

 

Si la précipitation débute, alors le diagnostic au début de l’intervalle qui est fait alors qu’il n’y a pas de précipitation, risque d’être moins représentatif que celui de la fin de l’intervalle ou il y a précipitation. On peut détecter que la précipitation débute dans un intervalle si il y a une accumulation totale nulle au pas de temps précédent.

 

 De même si la précipitation cesse pendant l’intervalle, alors le diagnostic de fin d’intervalle risque d’être moins représentatif.  On peut détecter que la précipitation cesse dans un intervalle si il y a une accumulation totale nulle au pas de temps suivant.

 

On pourrait généraliser et affirmer que le diagnostic qui coïncide avec des précipitations plus forte (à la fin ou au début de l’intervalle) sera davantage représentatif des accumulations par type dans cette période.  J’ai donc introduit un poids qui décentre le schéma en fonction des précipitations des pas de temps voisins (précédant et suivant).

 

 

Dans un schéma parfaitement centré :  

Diagnostic =   (diagnostic début  + diagnostic fin  ) / 2

 

Dans notre schéma avec décentrage variable,  on a :

 

Diagnostic = ((poidsD) (diagnostic début) +

                        (poidsF)(diagnostic fin)) /

                                                                  ( poidsD + poidsF)

 

          poidsD = 2 * PCPN_A + PCPN   et  poidsF = PCPN + 2 * PCPN_S

 

          et PCPN = précipitation de l’intervalle actuel

              PCPN_P = précipitation de l’intervalle Précédent

               PCPN_S = précipitation de l’intervalle Suivant

 

L’introduction de ce décentrage a amélioré les types de précipitations derrière les fronts froids sur le sud-ouest des USA (moins de neige),  ainsi que dans le cas d’intrusions sèches dans les secteurs chauds (moins de pluie),  ce qui a mieux vérifié dans ces situations.

 

On verra s’il y a lieu d’améliorer ces décentrages, en particulier avec l’arrivé de la fin de l’hiver ou de l’automne. Ces modifications s’appliquent partout sur la grille.  André Plante a suggéré l’utilisation d’interpolations temporelles des épaisseurs afin de générer des diagnostiques intermédiaires durant l’intervalle.  Cela pourrait apporter certains bénéfices puisque les diagnostics sont basés sur des seuils et sont dont catégoriques alors que les épaisseurs sont plus continues en natures et donc plus compatibles avec des interpolations  on verra !

 

Voila !!

 

 

Cantin, A., and D. Bachand, 1993: Synoptic pattern recognition and

partial thickness techniques as a tool for precipitation types forecasting

associated with a winter storm. Centre Meteorologique

du Quebec Tech. Note 93N-002, 9 pp. [Available from Environmental

Weather Services Office, 100, boul. Alexis-Nihon,

Suite 300, Saint-Laurent, PQ H4M 2N8, Canada.]